Depuis que sa mère est morte dans une plantation de coton, Minnie sillonne les routes en hobo avec son père, guitariste songster. Elle l’accompagne chaque jour à l’harmonica et, sous les accents tour à tour déchirants ou explosifs de leurs instruments, ensemble ils racontent, partagent et transcendent le Sud opprimé par la ségrégation.
Un soir, ils s’attardent aux abords d’une plantation tenue par le fouet d’un homme extrême et violent. Leur vie bascule.
Ce roman retrace bien plus que le parcours douloureux d’une chanteuse de blues. Il vibre de musicalité. Il est imprégné d’émotions, il se lit avec les tripes, s’écoute avec le cœur, se ressent avec toutes les terminaisons nerveuses dont on peut disposer. On souffre avec les personnages, on sourit, on danse, on tremble, on pleure. On en ressort secoué, ému, avec un désir immense d’écouter interminablement du blues et les voix, les âmes superbes qui le composent et qui racontent ces vies déchirées mais emplies d’espoir, d’amour et d’humanité.
de Tristan Koëgel
éditions Didier jeunesse
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