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Category: Littérature étrangère

Sainte Caboche de Socorro Acioli

couv_saintecabocheLorsque Samuel parvient au village de Candéia après des semaines de marche, les pieds en sang et très affaibli, dans le but vengeur de tuer son père et de retrouver sa grand-mère, il découvre à son grand étonnement une ville quasiment abandonnée. Quel terrible drame a bien pu s’abattre sur ses habitants pour qu’ils désertent ainsi un à un leurs foyers ?
Accueilli férocement par les rares âmes restantes, poursuivi par une meute de chiens enragés, malmené par une pluie diluvienne, Samuel, désespéré, se réfugie à l’intérieur d’une grotte improvisée, la gigantesque tête d’une statue, celle de Saint-Antoine, connu comme le saint patron des âmes qui s’aiment. Etrangement, la tête git au sol, au pied d’une colline au sommet de laquelle se dresse l’imposant reste du corps du Saint. Peu à peu, des phénomènes étranges se produisent à l’intérieur de ce refuge inattendu. Samuel commence à entendre des voix.
Il décide alors d’exploiter pour son bénéfice et avec la complicité de Francisco, son nouvel ami, ce qu’il pense être la naïve croyance des habitants de Candéia. Mais la situation échappe rapidement à son contrôle.
Imprégnée de fantastique, de passion et de romantisme, au parfum de terre, de colère et d’amour, cette quête identitaire vous emportera vers une aventure humaine surprenante, un conte qui pourrait bien ressembler à la vie. Laissez-vous emporter par cette ambiance proche de Gabriel García Márquez (dont Socorro Acioli suivra les ateliers d’écriture et recevra le soutien pour sa publication) et bon voyage !
Les textes publiés par les éditions Belleville ont l’originalité d’être tous cherchés et découverts sur place, fruits de rencontres et de voyages. Ils sont agrémentés au fil des pages de notes connectées qui vous permettent d’accéder à des infos supplémentaires ou d’écouter des musiques additionnelles (magnifiques) pour plonger définitivement au cœur du récit et du pays.

Sainte CabocheSocorro_Acioli
de Socorro Acioli
Belleville éditions
Traduit du portugais (Brésil) par Régis de Sá Moreira

Socorro Acioli est née à Fortaleza, Ceará en 1975. Elle est journaliste, traductrice romancière et professeure de littérature à Rio de Janeiro, au Brésil. Elle a été sélectionnée par Gabriel García Márquez lui-même pour travailler sur le synopsis de la nouvelle “A cabeça do santo/The head of the saint”, non publiée à ce jour.

 

Le restaurant de l’amour retrouvé d’Ito Ogawa

restaurant_amour_ogawaLe restaurant de l’amour retrouvé
d’Ito Ogawa
éditions Philippe Picquier

Rinco revient à son village natal, des années après l’avoir quitté brusquement. Initiée à l’art de la cuisine par sa grand-mère, elle décide d’ouvrir un restaurant d’une seule table en offrant à ses convives d’un soir tout l’amour qu’elle porte en elle.
Choisissant ses menus selon le vécu et les rêves de chacun, célébrant chaque ingrédient comme un cadeau, elle mêle les parfums et les saveurs avec art et émotion, provoquant alors chez ses clients des réactions inattendues et surprenantes.

Un fabuleux roman, magnifiquement écrit, bouleversant, sur le partage, le plaisir, l’amour de la terre et des Hommes.

A déguster sans modération !!

 

Ito Ogawa est née au Japon Le restaurant de l'amour retrouvé d'Ito Ogawa, l'avis de Sylvaine Collartà Yamagata en 1973.
Elle est surtout connue pour ses chansons et ses livres illustrés pour les enfants.

Son premier roman, « Le restaurant de l’amour retrouvé » a obtenu un immense succès auprès des lecteurs et des critiques littéraires. Son récit a été adapté au cinéma en 2010 par la réalisatrice Mai Tominaga et a remporté le Prix « Étalage de la Cuisine » en 2011.

No home de Yaa Gyasi

no home_gyasino home_gyasi2No home
de Yaa Gyasi
éditions Calmann Lévy
4 janvier 2017
Du XVIIIe siècle à nos jours, 300 ans d’histoire de l’Afrique et de l’Amérique. »

Un roman qui en contient une quinzaine !
Un talent epoustouflant pour un premier livre, des personnages envoûtants, une jeune auteur à suivre absolument !

Les Groseilles de Novembre d’Andrus Kivirähk

groseilles_novembreLes Groseilles de Novembre
d’Andrus Kivirähk
traduit par Antoine Chalvin
illustré par Denis Dubois
éditions Le Tripode (9 octobre 2014)

« Le destin de l’homme n’est pas facile. On vit, on meurt, puis on se change en démon. »

« Lire Andrus Kivirähk, c’est à chaque fois se donner la certitude que l’on va entrer dans un monde extraordinaire. L’Homme qui savait la langue des serpents nous avait habitués à l’idée qu’il était possible d’épouser des ours, d’avoir pour meilleur ami une vipère royale ou encore de voler dans les airs à l’aide d’ossements humains. Les Groseilles de novembre démontre un peu plus les talents de conteur de l’écrivain. Nous voilà cette fois-ci immergés dans la vie quotidienne d’un village où tout pourrait sembler normal et où, très vite, plus rien ne l’est. Les seigneurs sont dupés par leurs serfs, des démons maraudent, des vaches magiques paissent sur les rivages, le diable tient ses comptes et, partout, chaque jour, les jeux de l’amour et du désir tirent les ficelles de la vie. À la fois hilarant et cruel, farce moyenâgeuse et chronique fantastique, Les Groseilles de novembre est considéré en Estonie comme le meilleur roman d’Andrus Kivirähk. »

L’Homme qui savait la langue des serpents d’Andrus Kivirähk

homme_savait_langue_serpentsL’Homme qui savait la langue des serpents raconte l’histoire du dernier des hommes qui parlait la langue des serpents, de sa sœur qui tomba amoureuse d’un ours, de sa mère qui rôtissait compulsivement des élans, de son grand-père qui guerroyait sans jambes, de son oncle qu’il aimait tant, d’une jeune fille qui croyait en l’amour, d’un sage qui ne l’était pas tant que ça, d’une paysanne qui rêvait d’un loup-garou, d’un vieil homme qui chassait les vents, d’une salamandre qui volait dans les airs, d’australopithèques qui élevaient des poux géants, d’un poisson titanesque las de ce monde et de chevaliers teutons un peu épouvantés par tout ce qui précède. »

Dans un souffle épique qui vous emportera et vous fera décoller complètement, c’est toute l’histoire de l’Estonie dont il est question ici derrière ces personnages atypiques et captivants, l’histoire de ses hommes, de sa terre, de sa langue, de ses croyances. Unique et magique, j’ai totalement adoré ! A découvrir de toute urgence !

L’Homme qui savait la langue des serpents
d’Andrus Kivirähk
traduit par Jean-Pierre Minaudier
illustré par Denis Dubois
éditions Le Tripode (15 mai 2015)

Grand Prix de l’imaginaire 2014