L’Homme qui savait la langue des serpents raconte l’histoire du dernier des hommes qui parlait la langue des serpents, de sa sœur qui tomba amoureuse d’un ours, de sa mère qui rôtissait compulsivement des élans, de son grand-père qui guerroyait sans jambes, de son oncle qu’il aimait tant, d’une jeune fille qui croyait en l’amour, d’un sage qui ne l’était pas tant que ça, d’une paysanne qui rêvait d’un loup-garou, d’un vieil homme qui chassait les vents, d’une salamandre qui volait dans les airs, d’australopithèques qui élevaient des poux géants, d’un poisson titanesque las de ce monde et de chevaliers teutons un peu épouvantés par tout ce qui précède. »
Dans un souffle épique qui vous emportera et vous fera décoller complètement, c’est toute l’histoire de l’Estonie dont il est question ici derrière ces personnages atypiques et captivants, l’histoire de ses hommes, de sa terre, de sa langue, de ses croyances. Unique et magique, j’ai totalement adoré ! A découvrir de toute urgence !
L’Homme qui savait la langue des serpents
d’Andrus Kivirähk
traduit par Jean-Pierre Minaudier
illustré par Denis Dubois
éditions Le Tripode (15 mai 2015)
Grand Prix de l’imaginaire 2014
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