La mère de Tim faisait partie des méprisenfants. C’était le nom que j’avais donné aux adultes qui me prenaient pour une demi-portion, un quart de cerveau, un huitième d’émotion et de sentiments. Ces méprisenfants-là n’accordaient aucune valeur à ce qu’exprimaient les plus jeunes. Même la vérité, celle qui, d’après le proverbe, sort de la bouche des enfants, même cette vérité-là, était une réalité en toc qui les faisait à peine sourire en s’exclamant, l’air hypocrite : « Qu’il est mignon ! »
Extrait de « Le paradis d’en bas » d’Audren
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